Tu es propriétaire bailleur particulier et tu te demandes si tu peux augmenter le loyer de ton bien ? La réponse est oui, mais ça ne se fait pas n’importe comment. Pas de panique, voici un petit guide simple pour tout comprendre sur l’augmentation annuelle des loyers ! 😁

 

Les conditions à respecter pour augmenter le loyer

 

1. La clause de révision, un passage obligatoire

Tu ne peux augmenter le loyer que si une clause de révision est prévue dans le bail. Si elle n’y est pas, ton loyer reste figé tout au long de la location. Pense à vérifier ton contrat !

2. Une date bien définie

L’augmentation peut se faire à la date prévue dans le bail. Si rien n’est précisé, ce sera à la date anniversaire du bail. Note-le dans ton agenda pour éviter d’oublier.

3. L’Indice de Référence des Loyers (IRL)

L’augmentation doit suivre la variation de l’IRL, publié par l’INSEE chaque trimestre. Par exemple, au 3e trimestre 2024, l’IRL a grimpé de 2,47 %. C’est la limite que tu ne peux pas dépasser.

4. La formule magique

Voici comment calculer ton nouveau loyer : Loyer révisé = loyer hors charges x (IRL applicable / IRL précédent). C’est tout simple une fois que tu as les bons chiffres.

 

Attention aux restrictions et cas particuliers 👀

 

1. Les logements F ou G

Depuis 2022, si ton logement est classé F ou G au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), tu n’as pas le droit de réviser le loyer.

2. Les zones tendues

Dans les zones tendues (Paris, Lille, Lyon, Bordeaux, etc.), des plafonds stricts s’appliquent à la remise en location et au renouvellement du bail. Assure-toi de respecter ces règles sous peine de sanctions.

3. Plafonnement de l’IRL

Bonne nouvelle pour les locataires (et contrainte pour toi) : en 2024, l’augmentation de l’IRL a été plafonnée à 3,5 %. Cette mesure pourrait être reconduite en 2025, alors reste à l’écoute !

 

Comment appliquer l’augmentation ?

 

1. Informe ton locataire

Tu dois prévenir ton locataire par écrit. Fournis-lui les détails : l’IRL utilisé, le calcul et la date d’application. Sois clair pour éviter les incompréhensions.

2. Respecte les délais

Tu as un an, à compter de la date de révision prévue, pour faire ta demande. Si tu dépasses ce délai, tu perds ton droit à l’augmentation pour l’année en cours.

Bonus : et les travaux dans tout ça ? 🤔

Si tu réalises des travaux importants, tu peux augmenter davantage le loyer :

• Améliorations : +15 % du coût des travaux s’ils représentent au moins 50 % du dernier loyer annuel.
• Travaux lourds : si le montant des travaux équivaut à un an de loyer, tu peux fixer un nouveau loyer librement.
  
  

 

En conclusion

Augmenter un loyer, ce n’est pas si compliqué quand tu respectes les règles. Suis les indices, reste dans les clous et garde un dialogue ouvert avec ton locataire. Et surtout, reste à l’affût des évolutions législatives pour éviter les mauvaises surprises !