Tu proposes une gestion, un accompagnement, un vrai service.
Mais malgré tes efforts, un propriétaire sur deux te répond “Je vais réfléchir” ou “Je compare encore deux trois options”. Souvent, le blocage ne vient ni de ton tarif, ni de ton expertise. Il vient de ton positionnement.
Et c’est particulièrement vrai quand ton offre ressemble plus à une liste de prestations qu’à une vraie promesse structurée.
L’offre à la carte : pratique en théorie, risquée en réalité
Dire à un propriétaire “vous choisissez ce qu’on gère” paraît souple.
Tu te dis que ça va le rassurer, qu’il va pouvoir garder un peu la main.
Mais dans les faits, c’est souvent un piège.
Tu dois créer une nouvelle combinaison à chaque signature : ici on fait le ménage mais pas les entrées, là on gère les voyageurs mais pas les tarifs. À la longue, tu perds en efficacité.
Et surtout, cette approche envoie un message :
👉 “Je m’adapte à tout, je m’ajuste à vous”.
Tu deviens un prestataire qu’on module, pas un professionnel qu’on suit.
En cas de litige ou d’oubli, c’est toi qu’on appellera. Même si le cadre était “souple”.
Et à force de vouloir plaire à tout le monde, tu finis par n’être identifié par personne.
L’offre tout compris : plus engageante, mais beaucoup plus solide
À l’inverse, poser une offre complète, ferme et assumée, c’est prendre le rôle de référent unique.
Tu gères la communication, les entrées-sorties, les paiements, les urgences. Tout passe par toi.
Le proprio comprend tout de suite :
- Ce que tu proposes
- Ce qu’il paie
- Ce qu’il n’aura plus à gérer
Tu gagnes en lisibilité, en autorité, et surtout… en sérénité. L’inconvénient, évidemment, c’est que tu ne peux pas te louper.
Un check-in raté, un message sans réponse ou un oubli sur le ménage te revient de plein fouet. Mais si tu es carré, cette offre devient ta meilleure carte pour te différencier. Elle montre que tu maîtrises l’ensemble. Et ça, c’est exactement ce que cherche un proprio qui veut déléguer pour de bon.
Choisir, c’est comprendre à qui tu t’adresses
Tu n’auras pas la même approche avec un primo-investisseur qu’avec un multipropriétaire ou un expatrié.
Quelqu’un qui habite à deux rues du bien voudra peut-être s’occuper du linge ou garder un œil sur les réservations. Dans ce cas, une version allégée peut suffire, à condition de bien cadrer ce que tu ne fais pas. Mais un investisseur qui vit à 400 km, qui n’a pas envie de gérer, ou qui te confie 2 ou 3 logements, lui attend un service clé en main. Il ne veut pas cocher des cases. Il veut que ce soit clair, complet, fluide. D’où l’intérêt de structurer tes offres comme de vraies formules, et non comme une liste de tâches à assembler.
Et si tu proposes les deux ? Sois limpide
Il n’y a aucun mal à avoir une formule “essentielle” et une formule “complète”.
Mais elles doivent être présentées comme deux produits, pas comme des options empilées.
Chaque offre mérite :
- Un nom clair
- Un tarif lisible
- Une promesse précise
- Des conditions de service formalisées
Tu peux même aller plus loin : indiquer à qui s’adresse chaque offre (profil de proprio), ce qui est inclus/exclu, et comment fonctionne la relation.
L’essentiel, c’est que le propriétaire comprenne immédiatement la différence entre les deux, et que tu gardes la main sur l’arbitrage.
Tu n’es pas là pour qu’il te dise ce qu’il veut. Tu es là pour l’orienter vers ce qui convient à sa situation… avec ton cadre à toi.
Conclusion
Ce que tu vends, ce n’est pas du ménage ou des états des lieux.
C’est une solution de gestion locative claire, fiable et adaptée à des objectifs de rentabilité.
Si ton offre donne l’impression d’être floue, personnalisable à l’infini, ou trop “souple”, le message que tu envoies est brouillé.
Et dans ce flou, les propriétaires hésitent.
Reprends ton offre. Structure-la. Assume-la.
Et tu verras : tu n’auras même plus besoin de négocier.
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