Location immobilière : ce qui est interdit au locataire pendant une location ! 🙅‍♂️

Location immobilière : ce qui est interdit au locataire pendant une location ! 🙅‍♂️

Dans la location immobilière, on retrouve des règles qui, si elles ne sont pas respectées, peuvent entrainer à une exclusion de votre location.

 

Voici les 11 erreurs qui pourraient vous coûter (TRÈS) cher si vous êtes locataire !

 

Quitter la location sans préavis.

Quand un locataire décide de quitter un logement, des étapes clés doivent être suivies. Il doit informer le propriétaire par lettre recommandée ou en mains propres, puis respecter le préavis de départ (qui varie entre 1 et 3 mois selon la zone). Ce préavis peut être réduit à un mois dans certaines situations spécifiques comme la perte d’emploi ou le RSA. Ne pas suivre cette procédure conduit à un “abandon de domicile”, limitant la possibilité d’un état des lieux contradictoire et nécessitant une officialisation par un huissier.

 

Quitter la location sans payer le dernier loyer.

Partir sans régler le dernier mois de loyer, même si le locataire part plus tôt que prévu, est en infraction avec le contrat de bail. Il est crucial de comprendre que la caution ne se substitue pas au dernier mois de loyer. Elle est destinée à couvrir d’éventuelles dégradations post-départ du locataire.

 

Payer le loyer et les charges avec un retard.

Le paiement ponctuel du loyer est une obligation contractuelle pour le locataire. Retarder le paiement et attendre une mise en demeure du propriétaire peut entraîner des conséquences coûteuses, y compris des frais d’avocat et la résiliation du bail par voie judiciaire.

 

Sous-louer son logement.

La sous-location est strictement interdite sans autorisation préalable. Le locataire initial reste responsable des dommages pouvant survenir pendant le bail. Bien qu’il soit possible d’héberger temporairement quelqu’un, une sous-location découverte constitue une base valable pour résilier le bail.

 

Augmenter le nombre d’occupants.

La surpopulation du logement est interdite. Des normes déterminent la surface minimale requise par personne. Bien que prouver une surpopulation soit complexe, cela peut être vérifié sur la fiche d’imposition lors de la signature du bail.

 

Ne pas entretenir son logement.

L’entretien du logement est une obligation du locataire. Il doit le rendre dans le même état que celui où il l’a trouvé. Cela implique de maintenir certains éléments tels que les joints, les détecteurs de fumée, les ventilations, le chauffage, la propreté et la sécurité électrique.

 

Transformer la location.

Toute transformation du bien doit être autorisée par écrit par le propriétaire. Il est interdit de modifier la structure du logement sans consentement. Si aucune réponse n’est reçue sous 60 jours, cela est généralement interprété comme un accord tacite.

 

Interdire l’accès au logement au propriétaire.

Le propriétaire ne peut pas accéder au logement sans autorisation, sauf pour des travaux convenus. En cas de changement de locataire, des visites sont limitées à 2 heures par jour, après l’accord de l’occupant actuel.

 

Posséder un animal de compagnie dangereux.

Les locataires peuvent avoir des animaux, à condition qu’ils ne causent pas de troubles. Certains baux incluent des clauses interdisant les animaux jugés dangereux.

 

Provoquer des troubles.

Les locataires sont responsables de ne pas causer de nuisances. Que ce soit par le bruit, les dérangements liés aux objets ou aux animaux, tout trouble au voisinage est passible d’amendes.

 

Assurance habitation obligatoire.

La souscription à une assurance habitation est obligatoire pour tout locataire. Elle couvre les risques locatifs et protège à la fois le locataire et le propriétaire en cas d’incidents. En colocation, différentes options pour l’assurance sont envisageables.

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